La Vie d’Artiste de Zéline Zonzon
La danseuse, chorégraphe, professeur de danse Zéline Zonzon est une femme bien occupée : entre répétitions, représentations, ateliers et travaux administratifs, elle se couche tard et se lève tôt ! Son bel appartement dans la rue Flamande donne sur une cour arborée dont elle peut profiter, rare en ville ! Pour sa cuisine mixte antillaise-provençale-viêtnamienne avec beaucoup de poisson, elle fait les courses chez les commerçants des Halles et du quartier. Elle aime y vivre ‘’ car c’est populaire, vivant, les contacts sont chaleureux ‘’, p. ex. avec Maggie, ’’ la mémoire du quartier ‘’ qui l’avait un peu prise sous ses ailes lorsqu’elle y est arrivée, il y a 10 ans. ‘’ Vivre ici me rappelle les films des années 50, 60. ’’ Seul bémol : ‘’ Parfois c’est trop bruyant et les rues sont très sales. Mais le soir, je m’y sens plus en sécurité qu’au centre ville ! ’’
Le coup de cœur pour la danse lui tomba dessus en plein milieu de ses études de sciences économiques. Puis, elle a choisi d’en faire son métier. Des séjours à Aix, à Paris ont suivi et, en 1993 Zéline crée sa compagnie La Vie d’Artiste avec laquelle elle monte des spectacles poétiques un peu partout et intervient dans les écoles. En plus, elle participe (en collaboration avec l’Arthefact factory Nuremberg – échange rendu possible grâce à la fondation Robert Bosch) à un projet européen inter-générationnel où travaille un public des danseurs et non danseurs de tout âge des villes d’Izmir/Turquie, de Milan/Italie, de Schwalbach/Allemagne ainsi qu’une fanfare !
Jutta Jahn
Das Künstlerleben von Zéline Zonzon
Die Tänzerin, Choreografin, Tanzpädagogin Zéline Zonzon ist eine viel beschäftigte Frau: zwischen Proben, Aufführungen, Workshops und Verwaltungsarbeit geht sie spät zu Bett und steht früh auf! Ihre schöne Wohnung in der Rue Flamande führt auf einen Innenhof mit Bäumen, den sie sehr genießt, selten in der Stadt! Für ihre gemischte westindisch-provencalisch-vietnamesische Küche mit viel Fisch, kauft sie bei den Händlern in den Hallen oder im Stadtviertel ein. Sie lebt gerne hier ‘es ist beliebt, lebendig, zwischenmenschlich warm’, z.B. mit Maggie ‘dem Gedächtnis des Viertels’ die sie ein wenig unter ihre Fittiche genommen hat, als sie ankam, vor 10 Jahren. ‘Hier zu leben erinnert mich an die Filme der 50er und 60er Jahre.’ Einziger Kritikpunkt ‘Manchmal ist es zu laut und die Straßen sind schmutzig, aber Abends fühle ich mich hier sicherer als in der Innenstadt.’ Die Herzensentscheidung für den Tanz fiel mitten in ihr Studium der Wirtschaftswissenschaften. Dann hat sie ihren Beruf daraus gemacht. Dem folgten Zeiten in Aix, in Paris, 1993 gründete sie ihre eigene Kompanie La Vie d’Artiste mit der sie ihre poetischen Stücke überall aufführt und ein wenig in Schulen interveniert. Und außerdem nimmt sie (in Zusammenarbeit mit Arthefact – art & theatre factory Nürnberg – ein Kontakt der durch Unterstützungder Robert Bosch Stiftung möglich wurde) an einem europäischen Projekt teil, generationenübergreifend, mit dabei sind Tänzer und Nicht-Tänzer aller Altersgruppen aus Izmir/Türkei, Mailand/Italien, Schwabach/Deutschland und eine Blaskapelle!
Text Jutta Jahn, Übersetzung Klaus Kirchner
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